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Le metteur en scène et les acteurs en conflit: aujourd'hui, qui décide et comment les villes sont-elles construites ?

Themes

gouvernance et transparence nouveaux mouvements sociaux et vie associative logement développement local inclusion sociale

SDG

SDG 11 SDG 16

Conférence magistrale du professeur émérite Yves Cabannes de l'University College London. Le panel de débat s'est constitué de María Helena Correia, Maire de Mandlakazi au Mozambique; de Marc Serra, Secrétaire Général de l'OIDP et Conseiller pour les Droits de Citoyenneté, la Participation, la Justice Globale du Conseil Municipal de Barcelone (Espagne) ; Valeria Procupez, du département d'anthropologie de l'Université John Hopkins (Argentine). René Coulomb, de l'Université des Amériques à Mexico s'est chargé de modérer la séance.

Selon Yves Cabannes, Mexico est l'une des villes les plus cosmopolites d'Amérique Latine, et cette diversité, bien qu'ayant contribuée à la construction de la ville, est historiquement invisibilisée. Il a souligné l'existence d'une crise de la démocratie représentative et que celle-ci s'observe à travers les mouvements sociaux et crises électorales qui émergent de manière générale en Amérique Latine. Les espaces publiques, les grandes places historiques apparaissent alors comme des lieux qui permettent ces expressions de mécontentement de la population, elle représentent des alternatives dans la construction des villes.

Marc Serra a fait référence au parti politique Barcelona en común (Barcelone en commun) (2011) dont le slogan était "ils ne nous représentent pas" et qui a eu pour volonté d'impulser des politiques en faveur de la démocratie participative par la mairie. 

Pour Valeria Procupez, il s'agit également de gérer les intérêts privés qui construisent nos villes pour plutôt identifier et écouter les bonnes pratiques sociales humanitaires de la société civile afin de transformer le fonctionnement de la société. Pour cela faire, est proposée la mise en oeuvre de politiques et cadres légaux favorisant l'autogestion, des coopératives, des organisations populaires et la création de monnaies locales. 

Les panélistes ont défendu l'idée selon laquelle l'élaboration des politiques publiques doit provenir du peuple, d'être conscient que tous et toutes peuvent participer et exister dans ce processus.